Je m’appelle Solveig. Je suis ballerine et hôtesse de l’air. J’ai hâte de danser à nouveau dans les airs!

Solveig, 27 ans, est ballerine professionnelle et agente de bord depuis 2013. Ses passions: la danse, les voyages et la photographie. Lorsque la pandémie a frappé, elle est allée retrouvée son copain en Californie.
Portrait d’une hôtesse de l’air qui dansait à 36 000 pieds dans les airs!

 

Tu dansais pour les Grands Ballets Canadiens, comment passe-t-on de ballerine professionnelle à Hôtesse de l’air? 

J’ai gradué de l’École supérieure de ballet du Québec en 2013. Par la suite, j’ai entamé ma carrière comme danseuse freelance et j’ai participé à des spectacles avec les Grands Ballets Canadiens, Ballet Ouest ou le Cirque du Soleil entre autres.

 

 

J’ai toujours adoré voyager. Ma famille habite en France et depuis toute petite, je vais leur rendre visite au moins une fois par année. Mon premier voyage seule je l’ai fait en tant que UM à l’âge de 8 ans! (UM – unaccompanied minor – terme utilisé dans l’aviation pour désigner les passagers mineurs voyageant seuls)

Après 2 ans à temps plein comme danseuse, j’ai voulu consacrer un peu de mon temps à mon autre passion : le voyage.

Quoi de mieux que le métier d’agent de bord pour combiner mes horaires de vols et mes contrats de danse. Le rêve!

Qu’aimais-tu le plus de ton métier d’agent de bord? 

TOUT! La découverte de nouvelles cultures, de nouveaux endroits, de nouvelles langues, de nouvelles architectures. La flexibilité des horaires, le contact avec les passagers, l’adrénaline et le mode de vie.

Je fais clairement partie de ceux qui avaient comme plans de faire ce métier pour un an seulement et qui maintenant, ne peuvent plus s’en passer!

Sur quelles destinations préférais-tu faire escale et pourquoi? 

J’ai un parti pris pour la France, car ce pays fait partie de mes racines. Je m’y sens à la maison et j’ai la chance de pouvoir passer du temps avec ma famille en escale.

Autrement, j’ai un faible pour le Portugal, c’est un pays magnifique avec un cachet très spécial.

Dans les deux cas, l’une de mes activités préférées en escale c’est d’aller flâner dans les allées d’épiceries! J’adore la nourriture et découvrir de nouvelles saveurs et ces deux pays sont au top de ma liste! 

Tu es maintenant en Californie avec ton copain américain, comment ça se passe là-bas? À quoi ressemblent tes journées ? 

Après quelques mois à plus ou moins tourner en rond à Montréal, j’ai décidé de rejoindre mon copain en Californie et d’y vivre. J’étais un peu nerveuse vu l’évolution de la pandémie aux États-Unis, mais finalement, ça se passe super bien! On travaille tous les deux, donc le temps passe vite! Dans mes temps libres, je divise mon temps entre la plage, le surf, les randonnées, la cuisine, et le volley-ball. Je suis vraiment une personne outdoor et pour cette raison, être ici me fait presque oublier la pandémie. Je suis vraiment chanceuse!

 Sur la plage en Californie


Maintenant que tu as été mise à pied comme la majorité du personnel navigant, cela te force à te réinventer, comment comptes-tu y arriver? 

J’ai eu la chance de trouver un travail rapidement comme coordinatrice au sein d’une compagnie de tutorat. Ça me permet pour l’instant de prendre de l’expérience dans un domaine administratif. Beaucoup moins palpitant qu’être agent de bord évidemment, mais en ce moment, je suis simplement contente de pouvoir travailler. Ça me permet aussi de remettre ma carrière en perspective et de penser à la suite. J’espère vraiment pouvoir retrouver mes ailes bientôt.

Pour toi qu’est ce que la pandémie t’aura appris? 

À être reconnaissante. C’est très difficile de voir le positif dans une situation qui est hors de notre contrôle. Cette pandémie a amené d’énormes changements de plans à plusieurs niveaux dans ma vie et elle m’a forcée à revenir à l’essentiel. Je suis reconnaissante d’être en santé et d’avoir les gens que j’aime autour de moi.  Le reste, c’est un pas à la fois.

Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?

D’être épanouie dans les sphères importantes de ma vie et de lâcher-prise sur l’incontrôlable. Ça va sembler cliché, mais pour moi c’est le plus important. On n’a pas besoin de faire compliqué pour être heureux!

 

Intéressé par des collaborations en lien avec la danse?

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